Réseaux est une agence de paysage et d’urbanisme composée d’une équipe pluridisciplinaire de paysagistes, d’urbanistes, d’architectes et de designer d’espaces.

Réseaux aborde les sujets du paysage et de l’urbanisme de manière conjointe où la méthodologie s’emploie à retrouver les liens qui font les lieux. à un moment critique et charnière dans l’évolution des modes d’habiter nos territoires, notre engagement est celui de la mise en réseau plutôt que des figures qui s’opposent, du lien entre ce qui existe et ce qui va exister, de la relation aux ressources, aux vivants visible et invisible, de l’interdépendance des milieux et de l’entrelacement des échelles et des disciplines.

L’approche du projet vise à une amélioration des conditions de vie humaine, animale, naturelles et biologiques en interrogeant notre capacité de résilience d’un modèle fatigué, mais réversible.
La démarche proposée se veut souple et collaborative : l’attention est portée sur le sol, point de départ d’un renouveau, ses occupants et leurs pratiques dans une intelligence collective.

Lexique des réseaux

Réseaux de natures — Les échanges verticaux


Retrouver la vie dans toutes les dimensions. D’abord invisible en recréant les conditions des échanges naturels du sous-sol à la surface. Puis visibles en observant la matrice écosystémique : le climat, l’eau, le vent, la biodiversité, le jour, la nuit…
Les réseaux de natures, vaste richesse à préserver et à défendre comme un acte premier de lutte contre les îlots de chaleurs urbains et l’effondrement de la biodiversité.

Réseaux d’échelles — La bonne mesure


La relation entre la grande et la petite échelle est le substrat de notre travail. Elle nécessite un regard multiscalaire sur les enjeux et des allers et retours constants entre le très grand et l’infime : le très grand, l’échelle du territoire et de la géographie comme socle porteur et acteur d’un nouveau récit ; L’infime, l’échelle du vivant comme quintessence de l’équilibre, de la bonne mesure rivalisant avec les grands gestes d’hier.

Réseaux de villes — L’infrastructure amplifiée


Le constat de l’état du foncier et de la raréfaction des ressources est clair : nous avons besoin d’habiter, de se nourrir, de s’épanouir et de se mouvoir sur un seul sol. Cette conjoncture de pressions foncière interroge la figure de l’infrastructure dans sa capacité de résilience : sa mutation doit se faire en prise avec le paysage qui l’inerve et l’accepte là où la vitesse la nie. Alors, ralentissons pour regarder, arrêtons-nous pour redécouvrir l’horizon.

Réseaux d’acteurs — Les actes du projet


Pour accompagner la mutation des modes d’habiter nos terri- toires, il est nécessaire d’inverser les paradigmes : du routier aux déplacements raisonnés, de la sur-densité à la négociation fon- cière, de l’accaparement des paysages à la préservation d’un patri- moine en perdition… Cette transformation doit se faire de ma- nière concertée et franche avec les acteurs du projet. En somme, définir ce qui est essentiel et ce qui est superflu.

Réseaux de vies — Les milieux habités


Il n’y a que de milieux habités : les édifices, les habitants et leurs pratiques sont au coeur du projet. Si les attentes sont souvent subtiles et non énoncées, l’observation des usages est une ressource d’activation inépuisable. Rendre compte des temps de la vie, accorder une place au permissif, à l’appropriation, au mouvement plutôt qu’un espace public subi et programmé par une surenchère de «choses à faire».